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4. Troublantes apparitions - Page 2

  • Des photos de fées, vraiment ?

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    Le Daily Mail, dans son édition du 3 avril 2014, rapporte qu’un universitaire britannique, John Hyatt, qui prétend avoir photographié de petites fées volant dans l’air de la campagne anglaise, est convaincu que ces petites créatures sont bien réelles. L’homme, âgé de 53 ans, directeur de l’Institut de Manchester pour la Recherche et l’Innovation en Art et Design (MIRIAD) raconte les avoir vues entre 2012 et 2014, dans la vallée de Rossendale, dans le Lancashire.  

    article-2596119-1CCC53AD00000578-872_634x580.jpgDepuis, il a organisé une exposition, Rossendale Fairies, au Whitaker Museum de Rossendale, pour dévoiler ses clichés et proposer aux visiteurs de les aborder avec l’esprit ouvert : « c’est à chacun de décider par lui-même ce qu’elles sont (….) Les gens qui les ont vues ont dit qu’elles avaient apporté un peu de magie dans leur vie, et ça manque dans le coin ».

    Déjà, en 2009, Phyllis Bacon, 55 ans, pensait qu’elle avait pris une photo de fée au fond de son jardin, à New Addington, près de Croydon dans le sud de Londres.  Surtout, cette histoire rappelle la fameuse affaire des fées de Cottingley qui agita l’Angleterre en 1917.
    Dans ce petit village du Yorkshire, une jeune fille de 16 ans, Elsie Wright, prit une photo de sa cousine de dix ans, Frances Griffiths, jouant avec des « fées » sur le bord d’un ruisseau longeant le jardin de la maison d’Elsie. Quelques jours plus tôt, la jeune Frances était tombée dans le cours d’eau alors qu’elle s’amusait avec des fées, selon ses dires. La photo devait être une preuve qu’elle n’avait pas raconté n’importe quoi à sa mère.

    cottingley-fairies.jpgPolly Wright, la mère d’Elsie et sa sœur, Annie Griffiths (la mère de Frances), intriguées, montrèrent le cliché à des « spécialistes » de la Société Théosophique de Harrogate qui, peu au fait des techniques de la photographie, conclurent que la photo était authentique, ce qui lui conféra une notoriété mondiale.

    Ce n’est qu’en 1983, alors qu’elle était âgée de 76 ans, que Frances avoua la supercherie, expliquant que les deux jeunes filles avaient fabriqué une sorte de photo montage avec des illustrations découpées dans des magazines et des dessins qu’elles avaient fait tenir avec des épingles...

    Dans le cas de M. John Hyatt, on ne peut que l’inviter à s’informer sur les effets des flashes lumineux sur les insectes en vol, qui peuvent créer une telle illusion. Simple auto-persuasion ou intention délibérée de faire parler de lui ? Qu’importe, le dossier demeure très peu crédible.

    Statut : canular

  • Le soldat fantôme de Gallipoli

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    dossier,inexpliqué,mystère,insolite,étrange,soldat,fantômeGallipoli fut le théâtre de la mystérieuse disparition d'un bataillon, que je relate dans le chapitre 11 des "Dossiers inexpliqués". Mais sur la péninsule turque, il n'y a pas que des soldats qui disparaissent, il y a aussi d'étranges apparitions.

    C'est la drôle d'histoire qui est arrivée à Leon Weeks, un archéologue américain venu à Gallipoli au début des années 1950 à la recherche de vestiges de la campagne militaire de 1915-1916. Dès son arrivée, il choisit de s'écarter de la civilisation et il plante sa tente loin des villages, dans les collines encore criblées par les tirs d'obus de la première guerre mondiale. Le jour, il explore la contrée, en quête de traces ou de reliques du conflit. Dans la soirée, profitant de sa solitude, il dresse un plan d'exploration pour le lendemain.

    Or, un soir justement, alors qu'il récupère de ses efforts devant son campement, il est sur le point d'enflammer sa cigarette lorsqu'il remarque, sur le versant opposé de la colline la silhouette d'un homme qui avance, tirant derrière lui un âne. Sur l'animal repose ce qui semble de loin être un corps.
    Weeks interpelle l'inconnu, mais celui-ci qu'il ne l'ait pas entendu ou qu'il refuse de lui parler, ne répond pas. L'archéologue insiste et tente de rattraper le mystérieux équipage. Mais Weeks, malgré ses efforts, ne parvient pas à les rejoindre.

    dossier,inexpliqué,mystère,insolite,étrange,soldat,fantômeLe lendemain, la même scène se reproduit. Weeks a le temps de distinguer que le corps allongé sur l'âne porte des bottes de cuir, mais il échoue encore à l'approcher. Durant plusieurs nuits d'affilée, Leon Weeks essaie tant bien que mal d'atteindre l'homme et son animal, mais comme par magie, cela lui est impossible. A la fois intrigué et irrité, l'archéologue retourne finalement aux Etats-Unis.

    Le récit aurait pu en rester là si une autre découverte n'avait pas laissé pantois notre explorateur. En 1968, Weeks rend une visite à l'un de ses amis anglais et évoque son séjour à Gallipoli. L'ami, philatéliste passionné, possède justement une collection comportant des timbres australiens évoquant cette campagne militaire.
    En parcourant les petites vignettes de papier, Weeks sursaute : l'un des timbres présente, sous forme de dessin stylisé, la scène à laquelle il a assisté une quinzaine d'années plus tôt : un homme menant un âne portant un soldat blessé ! Comment est-ce possible ?

    Il se tourne vers son ami anglais qui lui raconte que le timbre a été émis trois ans plus tôt en 1965 en l'honneur d'un certain John Simpson Kirkpatrick, un soldat brancardier d'origine anglaise, qui a parcouru les champs de bataille de Galipoli au péril de sa vie pour ramener les soldats blessé à dos d'âne. On dit qu'il sauva ainsi des dizaines de malheureux promis à une fin certaine. En mai 1915, Kirkpatrick fut frappé par des éclats d'obus ottomans et l'on l'enterra dans les collines de Gallipoli...
    Est-ce son spectre qu'a vu Leon Weeks dans les années 1950 ?

    Statut : récit inexpliqué

    Photos :
    - Les troupes australo-zélandaises débarquent à Gallipoli en 1915.
    - Une présumée photo du véritable John Simpson Kirkpatrick (à droite).