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dossier

  • Affaire du Col Dyatlov : une nouvelle victime

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    Dead tourist.JPGC'est l'une des histoires les plus mystérieuses de toute l'histoire de la Russie qu'ont pu découvrir les lecteurs du tome 1 des Dossiers Inexpliqués : l'affaire du col Dyatlov, marquée par la mort jamais expliquée de neuf randonneurs à ski en 1959, continue toujours d'alimenter les gazettes.

    A la mi-janvier 2016, l'agence russe TASS a révélé qu'un groupe de touristes avait découvert au col Dyatlov le corps d'un homme, au même endroit où les neuf skieurs ont perdu la vie en 1959. Curieusement, ces touristes étaient au nombre de... neuf, un chiffre qui revient souvent dans cette affaire.

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  • Communiqué de presse

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    "Dossiers inexpliqués"

    Affaires authentiques : surnaturel, étrange, insolite

    de Joslan F. Keller

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     Paru le 2 mai 2014

    Un inconnu découvert mort sur une plage d’Australie, un message codé en poche, et dont personne n’a jamais trouvé l’identité...
    Neuf randonneurs russes qui meurent dans d’étranges circonstances aux confins de l’Oural...
    Des gardiens de phare qui se volatilisent du jour au lendemain...
    Un escalier dont la construction n’est peut-être pas l’œuvre d’un humain…

    Ce livre présente une quinzaine de récits extraordinaires qui vont conduire le lecteur aux confins de l’inexplicable.

    Dans la lignée du Loch Ness, du Yeti, de Roswell ou du Triangle des Bermudes, cette sélection porte sur des histoires étonnantes qui n’ont pas connu la même médiatisation, mais reposant sur des faits réels ou des récits rapportés par des témoins au-dessus de tout soupçon. Il ne s’agit donc pas de légendes ni de fiction. Ces histoires demeurent pourtant inexpliquées, et continuent de nourrir des échanges enfiévrés entre amateurs d'insolite dans le monde entier.

    Ces quinze affaires irrésolues questionnent l’étendue de notre savoir et sont le reflet du mystère dans son infinie variété : personnages mystérieux, lieux étranges, apparitions troublantes, disparitions ahurissantes, objets énigmatiques…

    Pour préparer ce périple aux frontières de l'inconnu, Joslan F. Keller s’est plongé dans une documentation considérable, a fait la chasse aux contradictions et aux lacunes, vérifié les données disponibles et confronté les sources entre elles (témoignages, récits, coupures de presse, livres, photos, vidéos…) tout en séparant le bon grain de l’ivraie – car comme l’écrivait Marc Twain, « un mensonge peut faire le tour de la Terre le temps que la vérité mette ses chaussures ».

    Chacun des récits est organisé de la manière suivante : résumé des faits de manière précise et vivante, exposition des différentes hypothèses en vigueur sur l’affaire, puis liste des sources.

    À travers ces récits troublants, le lecteur est invité à réfléchir sur la relativité des connaissances de l’homme, mais également à méditer sur les notions de vérité et de véracité.

    Dossiers inexpliqués, de Joslan F. Keller, 300 pages, 19,50 €, 2014.

    >> Contact presse : Béatrice de Leyssac, mail : bdeleyssac@scrineo.fr

  • MAJ 1/05 - La mort de Peaches Geldof : encore des questions

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    peaches-geldof-destin_leader.jpgPeaches Geldof, la fille de Sir Bob Geldof, est décédée le lundi 7 avril 2014, à l'âge de 25 ans. Mannequin, journaliste et présentatrice, elle laisse derrière elle un mari, Thomas Cohen, et deux filles, Astala et Phaedra, nées en 2012 et 2013.

    Dans un premier temps, les autorités sont incapables de donner la cause de cette mort surprenante. L'examen post-mortem pratiqué le 9 avril ne révèle rien de concluant. La mort est qualifiée par la police de... "non suspecte, inexpliquée et soudaine". En outre, les enquêteurs, qui continuent leurs investigations sur les circonstances entourant le décès, précisent qu'ils n'ont trouvé "aucune drogue dure" ni "note de suicide" au domicile de Peaches.

    La jeune fashionista, habituée des tabloids anglais, traversait-elle une phase de déprime ? Etait-elle avec quelqu'un à son domicile lorsque le drame est survenu ? A-t-elle été victime d'une tierce personne ? Jusqu'ici, rien ne prouve que Peaches était seule... ou ne l'était pas.

    Aleister_Crowley_1310.jpgL''une des hypothèses soulevés juste après le drame voudrait que la jeune femme soit morte d'une crise cardiaque provoquée par le suivi d'un régime alimentaire trop draconien. Qui lui aurait inspiré cette pratique ? Il a été rappelé son attirance déclarée pour la scientologie, mais on sait moins sa fascination pour les idées ésotériques d'Aleister Crowley (1875-1947), un occultiste britannique dont les théories libertines ont séduit, entre autres, nombre de rock stars...

    Le 1er mai 2014, le quotidien britannique Le Times annonce, suite aux analyses toxicologiques, que Peaches est morte d'une overdose d'héroïne. Pourtant, la police n'avait absolument trouvé aucune trace de matériel ayant servi pour consommer de la drogue... Qui s'est chargé de "nettoyer" la maison de Peaches après son décès et avant l'arrivée de la police ?

    Difficile aussi de pas songer au parallèle tragique avec sa mère, Paula Yates, qui a elle aussi succombé à une overdose en 2000... En 1986, Paula épouse Bob Geldof et a trois filles avec lui, dont la cadette Peaches. En 1995, elle le quitte pour Michael Hutchence, le leader du groupe australien INXS avec qui elle a une autre fille, Heavenly Hiraani Tiger Lily Hutchence, née en 1996. Mais l'année suivante, Hutchence est retrouvé mort pendu dans sa chambre d'hôtel à Sydney. Dès lors, Paula Yates sombre dans la folie et passe de longs mois en hôpital psychiatrique avant de mourir à son tour en 2000. Une disparition que Peaches a longtemps occultée...  Doit-on désormais parler de malédiction familiale ?

    Dans sa dernière rubrique pour le magazine "Maman et Bébé", Peaches Geldof évoquait la joie que lui procuraient ses deux enfants, affirmant qu'elle était plus heureuse que jamais. Et son dernier message posté sur les réseaux sociaux, la veille de son décès, était une photo d'elle, enfant, dans les bras de sa mère...

    Statut : dossier expliqué avec des zones d'ombre

  • Des photos de fées, vraiment ?

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    Le Daily Mail, dans son édition du 3 avril 2014, rapporte qu’un universitaire britannique, John Hyatt, qui prétend avoir photographié de petites fées volant dans l’air de la campagne anglaise, est convaincu que ces petites créatures sont bien réelles. L’homme, âgé de 53 ans, directeur de l’Institut de Manchester pour la Recherche et l’Innovation en Art et Design (MIRIAD) raconte les avoir vues entre 2012 et 2014, dans la vallée de Rossendale, dans le Lancashire.  

    article-2596119-1CCC53AD00000578-872_634x580.jpgDepuis, il a organisé une exposition, Rossendale Fairies, au Whitaker Museum de Rossendale, pour dévoiler ses clichés et proposer aux visiteurs de les aborder avec l’esprit ouvert : « c’est à chacun de décider par lui-même ce qu’elles sont (….) Les gens qui les ont vues ont dit qu’elles avaient apporté un peu de magie dans leur vie, et ça manque dans le coin ».

    Déjà, en 2009, Phyllis Bacon, 55 ans, pensait qu’elle avait pris une photo de fée au fond de son jardin, à New Addington, près de Croydon dans le sud de Londres.  Surtout, cette histoire rappelle la fameuse affaire des fées de Cottingley qui agita l’Angleterre en 1917.
    Dans ce petit village du Yorkshire, une jeune fille de 16 ans, Elsie Wright, prit une photo de sa cousine de dix ans, Frances Griffiths, jouant avec des « fées » sur le bord d’un ruisseau longeant le jardin de la maison d’Elsie. Quelques jours plus tôt, la jeune Frances était tombée dans le cours d’eau alors qu’elle s’amusait avec des fées, selon ses dires. La photo devait être une preuve qu’elle n’avait pas raconté n’importe quoi à sa mère.

    cottingley-fairies.jpgPolly Wright, la mère d’Elsie et sa sœur, Annie Griffiths (la mère de Frances), intriguées, montrèrent le cliché à des « spécialistes » de la Société Théosophique de Harrogate qui, peu au fait des techniques de la photographie, conclurent que la photo était authentique, ce qui lui conféra une notoriété mondiale.

    Ce n’est qu’en 1983, alors qu’elle était âgée de 76 ans, que Frances avoua la supercherie, expliquant que les deux jeunes filles avaient fabriqué une sorte de photo montage avec des illustrations découpées dans des magazines et des dessins qu’elles avaient fait tenir avec des épingles...

    Dans le cas de M. John Hyatt, on ne peut que l’inviter à s’informer sur les effets des flashes lumineux sur les insectes en vol, qui peuvent créer une telle illusion. Simple auto-persuasion ou intention délibérée de faire parler de lui ? Qu’importe, le dossier demeure très peu crédible.

    Statut : canular

  • Nouvelle écriture ou oeuvre de faussaire ?

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    tablette.jpgDepuis la découverte, en 2006, dans une région désertique d'Iran, de tablettes en argile portant une écriture ancienne inconnue, les spécialistes s'interrogent : témoigne-t-elle de l'existence d'une civilisation disparue ou s'agit-il d'une vulgaire tromperie ? Si certains spécialistes sont portés à valider l'authenticité de l'écriture, d'autres sont plus prudents. Il est vrai qu'en matière d'archéologie, les supercheries ne sont pas rares...

    Lire l'article très complet du journaliste Nicolas Constans qui rappelle tous les détails de l'affaire.

    Statut : dossier inexpliqué

  • La main momifiée de Pangboche est-elle celle d'un yéti ?

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    Au Népal, un monastère de la ville de Pangboche a longtemps conservé une main momifiée dont on a affirmé qu'elle appartenait à un hominidé sauvage du Tibet. Se peut-il qu'elle soit la preuve de l'existence du yéti ?

    Pangboche Hand veer gorkha 5.jpgLe premier à en avoir parlé, c'est le millionnaire américain Tom Slock qui, vers 1957, dépensa une fortune pour monter des expéditions de recherche afin de prouver l'existence du yéti. A l'occasion de ces missions d'exploration, on lui parla d'une main momifiée très étrange dans un monastère qu'il put prendre en photo. 
    Deux ans plus tard, en 1959, une autre expédition put rassembler davantage d'informations sur cette main. L'un des explorateurs, Peter Byrne, insista longuement auprès des moines afin qu'ils l'autorisent à prendre la main pour l'étudier en Occident, mais les religieux opposèrent un refus catégorique. Peu scrupuleux, Byrne entreprit alors de dérober des morceaux d'os de la main de Pangboche auxquels il substitua des ossements humains.

    Reparti en Inde, il confia les os à l'acteur James Stewart qui les cacha dans ses valises pour les sortir du pays sans être inquiété. En 1960, Sir Edmund Hillary, l'alpiniste qui avait conquis l'Everest, enquêta sur la main de Pangboche. Mais ignorant le vol de Byrne, il conclut que la main était un canular, formé d'une main humain dont certains os avaient été remplacés par des os d'animaux.

    Ce n'est qu'en 1989 que le cryptozoologue Loren Coleman, qui s'était plongé dans les archives de Tom Slick pour rédiger sa biographie, découvrit le larcin, qu'avouèrent ensuite Peter Byrne et James Stewart. Le consultant de l'expédition George Agogino confia alors avoir conservé des échantillons de la main de Pangboche. Il accepta de les remettre à l'équipe de production du programme "Unsolved Mystéries" qui les fit analyser : il s'agissait de tissus très similaires à des tissus humains mais qui n'appartenaient pas à un être humain.

    A la fin des années 90, la main de Pangboche a été dérobée dans le monastère. Personne n'a jamais remis... la main dessus (désolé pour le jeu de mots) et les seules traces qui en subsistent sont de rares photos.

    A lire : un article (en anglais) illustré de plusieurs photos

    Statut : dossier inexpliqué

  • Le soldat fantôme de Gallipoli

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    dossier,inexpliqué,mystère,insolite,étrange,soldat,fantômeGallipoli fut le théâtre de la mystérieuse disparition d'un bataillon, que je relate dans le chapitre 11 des "Dossiers inexpliqués". Mais sur la péninsule turque, il n'y a pas que des soldats qui disparaissent, il y a aussi d'étranges apparitions.

    C'est la drôle d'histoire qui est arrivée à Leon Weeks, un archéologue américain venu à Gallipoli au début des années 1950 à la recherche de vestiges de la campagne militaire de 1915-1916. Dès son arrivée, il choisit de s'écarter de la civilisation et il plante sa tente loin des villages, dans les collines encore criblées par les tirs d'obus de la première guerre mondiale. Le jour, il explore la contrée, en quête de traces ou de reliques du conflit. Dans la soirée, profitant de sa solitude, il dresse un plan d'exploration pour le lendemain.

    Or, un soir justement, alors qu'il récupère de ses efforts devant son campement, il est sur le point d'enflammer sa cigarette lorsqu'il remarque, sur le versant opposé de la colline la silhouette d'un homme qui avance, tirant derrière lui un âne. Sur l'animal repose ce qui semble de loin être un corps.
    Weeks interpelle l'inconnu, mais celui-ci qu'il ne l'ait pas entendu ou qu'il refuse de lui parler, ne répond pas. L'archéologue insiste et tente de rattraper le mystérieux équipage. Mais Weeks, malgré ses efforts, ne parvient pas à les rejoindre.

    dossier,inexpliqué,mystère,insolite,étrange,soldat,fantômeLe lendemain, la même scène se reproduit. Weeks a le temps de distinguer que le corps allongé sur l'âne porte des bottes de cuir, mais il échoue encore à l'approcher. Durant plusieurs nuits d'affilée, Leon Weeks essaie tant bien que mal d'atteindre l'homme et son animal, mais comme par magie, cela lui est impossible. A la fois intrigué et irrité, l'archéologue retourne finalement aux Etats-Unis.

    Le récit aurait pu en rester là si une autre découverte n'avait pas laissé pantois notre explorateur. En 1968, Weeks rend une visite à l'un de ses amis anglais et évoque son séjour à Gallipoli. L'ami, philatéliste passionné, possède justement une collection comportant des timbres australiens évoquant cette campagne militaire.
    En parcourant les petites vignettes de papier, Weeks sursaute : l'un des timbres présente, sous forme de dessin stylisé, la scène à laquelle il a assisté une quinzaine d'années plus tôt : un homme menant un âne portant un soldat blessé ! Comment est-ce possible ?

    Il se tourne vers son ami anglais qui lui raconte que le timbre a été émis trois ans plus tôt en 1965 en l'honneur d'un certain John Simpson Kirkpatrick, un soldat brancardier d'origine anglaise, qui a parcouru les champs de bataille de Galipoli au péril de sa vie pour ramener les soldats blessé à dos d'âne. On dit qu'il sauva ainsi des dizaines de malheureux promis à une fin certaine. En mai 1915, Kirkpatrick fut frappé par des éclats d'obus ottomans et l'on l'enterra dans les collines de Gallipoli...
    Est-ce son spectre qu'a vu Leon Weeks dans les années 1950 ?

    Statut : récit inexpliqué

    Photos :
    - Les troupes australo-zélandaises débarquent à Gallipoli en 1915.
    - Une présumée photo du véritable John Simpson Kirkpatrick (à droite).